La justice militaire du Burkina Faso a annoncé l’interpellation de quatre officiers, soupçonnés d’être impliqués dans un «complot contre
la sûreté de l’Etat», après des déclarations du gouvernement affirmant avoir déjoué une tentative de putsch. Le gouvernement avait affirmé hier soir dans un communiqué qu’une «tentative avérée de coup d’Etat a été déjouée le 26 septembre 2023 par les services de renseignement et de sécurité burkinabè». Le porte parole du gouvernement burkinabè, Jean-Emmanuel Ouédraogo a indiqué dans une déclaration relayée par les médiasque ce réseau, qui implique aussi bien des militaires en fonction que des militaires radiés, des civils et des activistes entre autres, «planifiait de déstabiliser les institutions du Burkina Faso et de mettre un coup d’arrêt brutal au processus de Refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté de notre pays». Ouédraogo a, en outre, précisé les porteurs de ce projet «funeste» planifiait de passer à l’action le 14 janvier. «La vigilance des services de renseignement et la promptitude des forces patriotiques de défense et de sécurité ont permis d’interrompre la mise en oeuvre de cette énième tentative de déstabilisation évitant à notre pays de voir une nouvelle fois son espoir de liberté et d’indépendance assassiné sur l’autel d’intérêts égoïstes», a expliqué le porte-parole du gouvernement. Il a révélé que le mode d’action des porteurs du projet de déstabilisation a consisté à contacter des individus dans différentes casernes militaires sur l’ensemble du pays, afin d’organiser une sorte de mutinerie tandis que des Organisations de la Société Civile acquises à leur cause étaient appelées à prendre le relais. Ouédraogo a, en outre, indiqué que les investigations menées établissent formellement l’implication de plusieurs militaires et civils