L’Union européenne, l’entité sioniste et l’égypte ont signé hier mercredi un protocole d’accord pour approvisionner l’Europe en gaz naturel, lors d’une visite au Caire de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Cette visite intervient alors que l’UE a un besoin urgent de diversifier ses approvisionnements énergétiques après la décision de la Russie de couper ses livraisons de gaz à des pays européens. Avant l’égypte, Mme von der Leyen s’est rendue en Ukraine puis en Palestine occupée.
La responsable européenne s’est entretenue mercredi pour la première fois avec le président Abdel Fattah al-Sissi. Lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de la rencontre, elle s’est félicitée de la signature d’un "protocole d’accord concernant l’acheminement de gaz naturel depuis la Palestine occupée vers l’égypte", où le gaz sera liquéfié avant d’être expédié en Europe. L’Union européenne veut développer sa coopération énergétique avec les deux pays de méditerranée orientale pour "mettre un terme à sa dépendance aux énergies fossiles russes", a expliqué la présidente de la Commission européenne mercredi en égypte. Mais une hausse des exportations de gaz depuis les deux pays de méditerranée orientale vers l’Europe nécessite des investissements considérables, qui ne seraient réalisables que sur le long terme. Comme le souligne le site Patrie News. En attendant, la Russie a engrangé 93 milliards d’euros de revenus tirés de l’exportation d’énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l’Ukraine, dont une majorité vers l’UE, selon le rapport d’un centre de recherche indépendant publié lundi, et qui épingle particulièrement la France. C’est dire que beaucoup de pays occidentaux se livrent à un double jeu, en achetant secrètement et massivement du gaz russe, faisant mine pendant ce temps de boycotter ce produit. L’intermédiaire choisi dans ces transactions serait l’inde.