C’est le coup de départ pour les activités marketing de l’industrie touristique en vue de la prochaine saison estivale qui tape à nos portes.

touristique la plus importante de l’année. Sur le plan commercial, elle est prioritaire pour la majorité des entreprises et cette période représente une part extrêmement importante de leurs revenus annuels qui couvriront les dépenses de mois moins rentables et souvent purement déficitaires. Comme il n’est secret pour personne, toute chose a un prix. Eh oui ! Un pays qui veut vivre du tourisme doit être capable de vivre avec le tourisme. Telle est la loi du marché. Ainsi, le développement du tourisme dépend de plusieurs facteurs. Tels que la réalisation des infrastructures, formation d’un personnel qualifié et le plus important, celui d’inculquer dans l’esprit collectif la notion du tourisme. Mais pour le moment, le pari est loin d’être gagné. Et la responsabilité incombe à tout le monde. Face à une telle situation, tout le monde doit s’y mettre. Tous les secteurs doivent s’impliquer pour redresser la situation et faire de la destination Algérie, celle de choix et attractive. Malheureusement l’état des lieux n’arrange pas les affaires du secteur. A commencer par un manque flagrant d’infrastructures touristiques et la cherté de l’hébergement et les billets de transport.

Et si on fait la comparaison des rapports qualité prix, on constate que le prix d’une nuitée dans un hôtel en Algérie est plus élevé que dans un autre hôtel dans les pays voisins. Et que dirait-on des prix des billets d’avion ? Au-delà des hôtels, des infrastructures physiques de base tels que des aéroports bien développés, des ports et des réseaux routiers et de chemins de fer, l’accès à des infrastructures de soutien telles que l’assainissement, l’approvisionnement en eau potable et en électricité et les télécommunications sont nécessaires pour assurer le confort des touristes et assurer l’attrait touristique du pays. Cependant, jusque-là, les initiatives prises par-ci, par-là, ne sauraient, à elles seules, hisser le secteur au rang qui lui sied, dans la mesure où, au-delà de la gestion de certains établissements hôteliers qui, quelquefois laisse à désirer, l’environnement humain immédiat n’est malheureusement pas encore tout à fait acquis à la cause touristique. En attendant Godot comme disait Beckett, l’espoir est toujours permis ! En effet, pas plus tard qu’avant-hier, Yacine Hammadi qui était l’invité du forum de la radio nationale, a promis un bol d’air futur aux estivants, en révélant notamment de nouvelles formules qui viennent s’ajouter à celles existantes se rapportant, entre autres, à "l’élargissement de la location de résidences familiales au profit des touristes à travers les facilitations apportées".

L’autre nouveauté concerne la mise à disposition des cités universitaires au profit des familles à faible revenu. Il fera état, d’autre part, d’un accord "devant être conclu, tout prochainement, avec le secteur de l’Enseignement supérieur pour permettre aux cités universitaires des wilayas côtières de recevoir les familles à faible et moyen revenus". Ces résidences universitaires seront ainsi exploitées tout l’été en proposant des prix qu’on peut qualifier de symboliques. "Même les transports universitaires seront mis à la disposition de ces familles". L’autre annonce importante à relever est que le gouvernement oeuvre à plafonner les prix des établissements hôteliers selon leurs classements et catégories "le projet de décret y afférent est actuellement au niveau du secrétariat général du gouvernement".