En France, trois cas confirmés de cette maladie ont été enregistrés et la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé, mardi, de vacciner les cas contacts,

y compris les soignants qui ont eu un contact avec une personne infectée. Aux émirats arabes unis, les autorités ont annoncé avoir enregistré un premier cas de la variole du singe, chez une femme de retour d’un voyage en Afrique du Sud alors que le Maroc a fait état lundi de la détection de trois cas de cette maladie sur son territoire. Le même jour, l’OMS a indiqué que 92 cas de la variole du singe ont été enregistrés dans le monde depuis l’apparition de cette maladie début mai. En Algérie, "aucun cas n’a été détecté, ni enregistré", a indiqué avant-hier soir l’Institut Pasteur d’Algérie dans un communiqué. "Faisant suite à la note d’information publiée le 22 mai 2022 portant sur la variole du singe, l’Institut Pasteur d’Algérie informe qu’à ce jour aucun cas suspect ou confirmé de cette infection n’a été détecté ou enregistré en Algérie", a indiqué l’IPA dans le communiqué. L’Institut Pasteur d’Algérie s’engage à tenir informés les Algériens sur l’évolution de la situation liée à cette maladie via son site web et sa page officielle Facebook. Dimanche, l’Institut Pasteur d’Algérie a publié une première note sur la variole du singe en expliquant l’origine de la maladie, ses symptômes et son mode de transmission. "On pense que la transmission interhumaine se fait principalement par de grosses gouttelettes respiratoires", a expliqué l’IPA en ajoutant que les gouttelettes respiratoires "ne peuvent généralement pas se déplacer à plus de quelques mètres, ce qui nécessite un contact prolongé en face à face". L’Institut Pasteur d’Algérie a ajouté que les "éruptions cutanées (sous forme de pustules) et des ganglions lymphatiques enflés sont les principaux signes de la variole du singe."