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Edition du 16 Janvier 2022



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Élections sénatoriales
Risque de crise au FFS
16 Janvier 2022

Les partis politiques et les indépendants s’apprêtent a affronter une autre échéance électorale. En effet les élections sénatoriales sont prévues dans une vingtaine de ours.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a convoqué le corps électoral pour le 5 février prochain. Les élections de renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation, Chambre haute du Parlement algérien, concernent la moitié des sièges au nombre de 144. C’est au suffrage indirect que les élus locaux des partis et des listes indépendantes vont donc s’affronter dans cette nouvelle joute politique. Et les préparatifs vont déjà bon train pour l’ensemble des participants avec, comme point d’orgue les alliances qui seront incontestablement au rendez- vous le jour "J".

Si pour certains partis la décision de participer à ce scrutin coulait de source, il en a été autrement pour d’autres. Au Front des forces socialiste (FFS) l’option de participation ou non à cette élection est en effet devenue un véritable cauchemar pour la direction politique. Cette derniére, après moult péripéties, a finalement décidé de prendre part à cette élection. Une décision qui n’a pas été facile à se dessiner puisque par deux fois la réunion du conseil national du parti a été reportée faute, dit-on, de quorum. Et ce n’est pas le conseil national du parti qui a pris la décision de participer. En effet c’est lors d’une réunion élargie que cette décision a été prise. Une décision qui risque fort bien de soulever des vagues et des remous internes. Car de larges pans du FFS sont farouchement opposés à cette option. Et c’est à cause de cette question que le conseil national, la plus haute instance du parti, n’a pu tenir une session ordinaire pour trancher par oui ou non. Ceux qui sont en faveur du boycott ont refusé de participer à cette réunion, d’où son report à deux reprises successives. Face à cette donne, et contraint par le délai de dépôt des candidatures, la direction du FFS a donc agi en dehors du conseil national en décidant donc de participer à cette joute électorale du 5 février prochain. Selon de nombreux observateurs et analystes cette décision ne fait pas du tout l’unanimité. Les opposants à cette option ne vont pas manquer ce se manifester pour décrier la décision de la direction du parti.

En d’autres termes c’est pratiquement une nouvelle crise interne qui pointe à l’horizon. Le plus vieux parti d’opposition est donc à l’orée d’une nouvelle crise lui qui en a connu beaucoup ces derniers temps. D’ailleurs en prenant part aux élections locales du 27 novembre la direction politique s’est aliénée une partie importante de la base militante qui était farouchement opposée à la participation à cette élection. Des militants et des cadres du FFS n’ont donc pas fait de campagne électorale eux qu étaient favorables à l’option du boycott. D’où le score mitigé réalisé par le FFS où le parti n’est pas arrivé à s’imposer de manière éclatante même dans son fief traditionnel : la Kabylie.

Par : KAMEL HAMED

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