La violence à l’encontre des enfants a toujours été omniprésente, mais la situation pourrait sensiblement s’aggraver en cette période de crise sanitaire, obligeant plusieurs pays au confinement, la fermeture des établissements scolaires et la restriction des déplacements...
Chaque année, un enfant sur deux est victime d’actes de violence physique, sexuelle ou psychologique dans le monde, soit environ un milliard d’enfants, qui entraînent des traumatismes, des handicaps voire le décès, parce que les pays ne parviennent pas à appliquer les stratégies établies pour les protéger. Donc, les années se suivent et se ressemblent pour ces innocents. En effet, la violence à l’encontre des enfants a toujours été omniprésente, et la situation pourrait maintenant sensiblement s’aggraver. Surtout en cette période de crise sanitaire, obligeant plusieurs pays au confinement, la fermeture des établissements scolaires et la restriction des déplacements. Beaucoup trop d’enfants ont dû rester avec les personnes qui les maltraitent et n’ont pas pu aller à l’école.
Ce constat ressort d’un rapport déjà publié par l’organisation mondiale de la Santé (oMS), l’Unicef, l’Unesco et l’organisation des Nations unies. alors que les données pour 2021 ne sont pas encore disponibles, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), semble inquiet de la situation marquée par une série de violations graves à l’encontre de cette enfance dans des conflits récents ou de longue durée à travers le monde. Des milliers d’enfants ont payé un lourd tribut aux conflits armés, aux violences intercommunautaires et à l’insécurité, selon l’agence onusienne. "Les années se suivent et les parties belligérantes continuent d’afficher le plus profond mépris pour les droits et le bien-être des enfants", a déclaré vendredi la directrice exécutive de l’Unicef, Henrietta Fore. En 2020, 26.425 violations graves contre les enfants ont été vérifiées par l’onu. Les trois premiers mois de 2021 ont vu une légère diminution du nombre global de violations graves vérifiées, cependant, les cas vérifiés d’enlèvements et de violences sexuelles ont continué d’augmenter à des taux alarmants - de plus de 50 et 10 %, respectivement - par rapport au premier trimestre de l’année précédente. À cet effet, L’Unicef appelle toutes les parties belligérantes à s’engager à adopter des plans d’action formels et à prendre des mesures concrètes pour protéger les enfants.