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Can-2019 : clôture, hier, du rendez-vous au caire
Entre satisfactions et défaillances…
20 Juillet 2019

Après un mois de compétition, la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) a prisfin hier au Caire, la capitale égyptienne, avec la participation pour la première fois de 24 équipes, réparties sur six groupes.

Prévue au Cameroun, cette 32e édition a été organiséepar l’Égypte en temps record. En l’espace de cinq ans,l’organisation de ce tournoi a connu bien des vicissitudes et des bouleversements, avant d’âtre attribuée à l’Égypte au début decette année en cours.Malgré qu’elle n’a pas bénéficiédu temps nécessaire pour les préparatifs,le pays des Pharaons, aux yeux des observateurs, a bienréussi cette édition sur le planorganisationnel. En l’espace de 6mois, l’Égypte a tout mis en place pour réussir ce pari très important.

La Confédération africaine de football (CAF) est "entièrement satisfaite" du niveau d’organisation de la 32e Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 en Égypte, a indiqué, vendredi, le secrétaire général de l’instance continentale, Mouad Hajji. "Tout le monde est satisfait. Je pense que nous sommes en train d’assister à un tournoi exceptionnel, avec ce nouveau format à 24 nations. Il y a eu des efforts conjugués entre la CAF et l’État égyptien pour réussir ce rendezvous", a-t-il dit. Parlant du passage du tournoi de 16 à 24 équipes, ce même responsable avoue que cela constitue une étape trés importante dans le football africain.

"Le passage à 24 nations a été une décision très pertinente. Ça a permis, par exemple, à Madagascar de se qualifier pour les 1/8es de finale pour sa première participation. Le Burundi et la Mauritanie ont signé leur première présence dans le tournoi. Nous recherchons un football plus ou moins compact avec des équipes qui peuvent sortir du lot." Pour ce qui est du niveau, les spécialistes en la matière s’attendaient à une compétition très relevée avec la présence de grosses cylindrés. Le dirigeant de la CAF s’est dit satisfait : "C’est une compétition exceptionnelleau niveau du jeu et du fair-play.Concernant le parcours réalisé jusque-là par les équipes arabes, elles font partie généralement dudernier carré, ce n’est qu’un prolongement logique de ce qui sepasse dans les compétitions africaines interclubs".

Faible affluence, une interrogation ?

Plutôt à la hauteur des espérances qui lui sont usuellement prêtées sur le terrain, cette édition est, en revanche, une nouvelle déception côté tribunes où, exception faite de l’Égypte, les autres sélections ont rassemblé des audiences pour le moins clairsemées. Le stade d’Égypte, qui a rassemblé des milliers de supporters lors des grands rendez-vous, aura seulementrésonné de cris et dechants incessants lorsque l’Égypte, par ailleurs éliminée à la surprise générale par l’Afrique du Sud en huitièmes de finale, se produisait devant ses supporters. Sinon, les autres rencontres de la compétition se sont déroulées jusque-là devant des gradins presque vides. "L’organisation de cet événement a été attribuée très tardivement à l’Égypte, laquelle s’est concentrée sur le plan infrastructurel. Je saisis l’occasion pour remercier le public égyptien pour son

fairplay. On a vu des supporters très colorés venus des quatre coins du continent", a-t-il expliqué. Les observateurs s’interrogent sur l’absence des supporters lors des matchs qui ne concernent pas forcément l’équipe égyptienne. "Les stades sonnent creux, très creux même. Je pense qu’on en est arrivé là à cause de l’organisation et du déplacement au dernier moment du Cameroun vers l’Égypte", s’interrogent-ils. En regardant les images de cette CAN en Égypte, pourtant un pays de football, les gens peuvent penser que personne ne s’intéresse à cette compétition alors que c’est plus passionnant que l’Euro.

La VAR et l’arbitrage font polémique

Cette édition a enregistré l’introduction de la technique de la VAR ou arbitrage vidéo. Une technique utilisée pour la toute première fois à partir des quarts de finale et qui a fait polémique. Tout le monde attendait l’efficacité de l’assistance de l’arbitrage à la vidéo, mais sur le terrain, les techniciens ont soulevé des soupçons. Pour eux, plusieurs cas ont alimenté le doute. En effet, le cas de la demi-finale opposant l’Algérie au Nigeria

a fait couler beaucoup d’ancre. Cet arbitre a refusé à maintes reprises de consulter les images, alors que lors du penalty, il a mis énormément de temps avant qu’il consulte la vidéo et accorde un penalty au Nigeria. Idem pour le deuxième match entre la Tunisie et le Sénégal. L’arbitre éthiopien Bamlak Tessema indique le point de penalty au profit de la Tunisie. La VAR l’interpelle pour consulter les images. L’arbitre change d’avis en estimant que la main de Gana Gueye était collée au corps et qu’il n’y avait, donc, pas faute. Le penalty est annulé. En tout cas, certains techniciens et joueurs se disent victimes d’une injustice lors de certains matchs, même avant l’introduction de cette technique d’arbitrage vidéo.

Par : MOURAD SALHI

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