Selon une équipe multinationale de chercheurs dirigés par le professeur Dan Nicolau, directeur du département de génie biomédical de l’Université McGill, la substance qui fournit de l’énergie à toutes nos cellules, l’adénosine triphosphate (ATP), pourrait également alimenter la prochaine génération de superordinateurs.
Leurs travaux ont fait l’objet d’un article publié la semaine dernière dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), dans lequel ils décrivent le modèle d’ordiateur biologique qu’ils ont créé et qui est doté de propriétés lui permettant de traiter l’information très rapidement et avec une grande exactitude au moyen de réseaux parallèles, à la manière des superordinateurs électroniques les plus volumineux.