Pointdoc est un festival de films documentaires utilisant Internet pour mode de diffusion. L’objectif est de mettre en valeur le film documentaire en diffusant des films d’auteurs assumant un regard personnel sur le monde.

Le festival Pointdoc, c’est 200 films reçus, 20 films en ligne, plus de
17.000 visionnages, 600 visiteurs/ jour dans 90 pays avec en tête : la France, la Belgique, l’Italie, la Suisse, les Etats-Unis, le Canada, et le Brésil. Encouragé par un tel enthousiasme, Pointdoc a programmé sa deuxième édition du 15 au 29 janvier.
« Malheureusement, le cinéma documentaire reste plutôt réservé à un public averti. Rares sont les espaces dédiés au genre en télévision. Quant aux festivals, leur localisation géographique limite le champ des spectateurs possible. Internet lève ces contraintes et ouvre une nouvelle voie. Nous avons donc eu l’idée et l’envie de créer le premier festival en ligne de films documentaires», annoncent Marie Blandin et Mahalia Frizon, fondatrices du festival.
Comme l’année dernière, l’équipe de Pointdoc s’attachera à sélectionner des films d’auteurs engagés dans un cinéma humaniste, sensible et subjectif. Pointdoc entend montrer la richesse du genre documentaire à travers des regards et des formes variées. Pointdoc réunit tous les ingrédients d’un festival classique transposé sur la Toile à l’adresse suivante : http://www.festivalpointdoc.fr. Vingt films sélectionnés seront en libre accès sur le site. Deux catégories distingueront ces films : «Première création» et «Film jamais diffusé». Pour chacune de ces catégories, deux coups de cœur seront attribués : l’un par un jury de professionnels du documentaire, l’autre par le public qui pourra voter en ligne. Des échanges avec les réalisateurs seront proposées sous forme de tchat en direct. Les quatre coups de cœur auront la chance d’être projetés lors d’une soirée de clôture, le 16 mars dans une salle de cinéma parisienne.
Séduits par le concept original du projet, Jean Libon, Olivier Horn, Vanessa Rousselot, Nicole Brenez, René Ballesteros et Delphine Piau ont accepté de participer à cette deuxième édition.
Né du constat qu’il existe peu de moyens de diffusion pour les documentaires, pointdoc a gagné son pari. La réussite de la première édition révèle en effet un vrai besoin de la part des cinéastes et producteurs de montrer leurs œuvres. Pour les créatrices du festival : «Cela prouve aussi l’intérêt du public pour ce genre que nous pensons populaire, mais méconnu. Internet est donc l’outil adéquat car libre, et accessible à tous par-delà les frontières.» Ainsi, le cinéma documentaire pourra s’ouvrir non plus simplement à un public averti, mais au grand public.
Pour cette deuxième édition réalisée sans financement, Pointdoc s’est étoffé d’une petite équipe de bénévoles.