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Edition du 19 Mars 2011



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Gué-de-Constantine, quartier Zitoune al Mekki
Canalisations à haut risque
19 Mars 2011

Les habitants du quartier Zitoune Al Mekki font face à un risque certain d’épidémie. Cela en raison de l’absence de canalisations d’eau potable et l’exposition de ces dernière à l’air libre. Situé dans la commune de Gué- de-Constantine, ce quartier présente tous les signes d’un chantier non achevé. Rues non goudronnées, chaussées pleines de boue, des désagréments qui nuisent à la quiétude des résidants. Selon des témoins, les citadins n’ont pas encore bénéficié du raccordement à l’eau potable. En effet, les travaux traînent en longueur et l’exposition de l’eau à l’air libre laisse planer un risque d’infection bactérienne. Aussi, les résidants ont exprimé leur inquiétude quant aux conditions dans lesquelles ils se retrouvent aujourd’hui et dont l’origine n’est autre que ce problème. «Lorsque les travaux de raccordement ont débuté, nous avions cru que la situation allait s’améliorer. Apparemment, on s’est trompé. Rien n’a été fait et les canalisations d’eau potable représentent un risque sur notre santé ainsi que celle de nos enfants» nous explique-t-on. Cet état de faits a obligé les familles à se rabattre sur l’achat de bouteilles d’eau minérale pour leurs besoins domestiques. Une situation pas du tout évidente pour les familles nombreuses.
Par ailleurs, l’état des chaussées est en constante dégradation sans qu’aucune action ne soit prise pour y mettre fin. Les intempéries y ajoutent leur lot de tracas. A la moindre averse, les routes deviennent impraticables, ce qui constitue un autre désagrément pour les piétons et pour les automobilistes. Cette situation met les citoyens dans une position «intenable». Un habitant du quartier nous déclare ceci : «Nous en avons ras-le-bol. Rien n’a changé depuis ces derniers mois. Les rues qui devaient être goudronnées se trouvent toujours dans un état lamentable». Les habitants prennent leur mal en patience en attendant la gestion de cette situation par les responsables, ce qui mettra un terme au calvaire qu’ils endurent.

Par : Karima Hasnaoui

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