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Edition du 17 Juillet 2010



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Infrastructures détériorées
Les P/APC sommés de prendre en charge
17 Juillet 2010

Les walis délégués de la capitale ont donné des directives claires et précises aux présidents des communes de la capitale en ce qui concerne la réhabilitation de toute infrastructure endommagée par le citoyen, notamment les routes, apprend-on auprès de plusieurs responsables locaux. Les citoyens qui endommagent les routes pour procéder à des raccordements aux réseaux du gaz de ville ou de l’eau potable doivent ainsi procéder au réaménagement du tronçon de route endommagé, ce qui était, jusque-là, laissé aux bons soins des autorités locales. Les citoyens qui doivent donc effectuer des travaux d’assainissement ou éventuel raccordement nécessitant le décapage des routes, seront donc obligés de regoudronner les tronçons endommagés, mais il leur est également interdit d’utiliser du béton armé à la place du goudron qui, notons-le au passage, coûte bien plus cher que le béton. Il est à signaler que lors de la session ordinaire de l’assemblée de la wilaya d’Alger, le wali a exprimé sa colère contre ces actes nuisant à l’état des routes dans différentes communes, déformées par le béton, à l’instar de la commune de Bouzaréah où, selon le premier responsable de la capitale, les habitants ne se soucient nullement d’endommager les routes récemment goudronnées pour effectuer leur petits travaux sans en aviser auparavant les autorités locales qui doivent normalement leur délivrer une autorisation pour ce genre de travaux et de ce fait ils devraient effectuer tout travau touchant à un passage public sous la houlette de l’entreprise Asrout pour sa réhabilitation et goudronnage à la fin des travaux. Ils doivent dorénavant s’organiser de manière à laisser les opérations de bitumage en dernier lieu après avoir finalisé les travaux d’installation et de raccordements nécessaires. Les responsables locaux, avisés de ces nouvelles procédures par leurs walis délégués respectifs, ont de leur côté essayé d’informer leurs concitoyens sur l’obligation de refaire les travaux en cas de décapage des routes pour effectuer des travaux personnels. Il faut signaler, selon des responsables locaux des différentes localités algéroises, interrogés sur la question, que tout citoyen est tenu de payer les frais engagés par le service concerné pour tout dommage causé à une infrastructures publique. Ainsi le citoyen doit demander une autorisation auprès des services communaux avant d’effectuer des travaux de raccordement afin de coordonner lesdits travaux avec l’entreprise Asrout et toute infraction à ces directives peut mener à des poursuites judiciaires.
C. K.


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