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Edition du 4 Avril 2010



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La chronique de Abdou Seghouani
L’EN «espoirs», un impératif
1 Avril 2010

Pour plus tard, il est indispensable de mettre en place une sélection nationale « espoirs » de football. Il est même urgent de mettre en place cette équipe de soutien. Le plus rapidement possible serait le mieux. D’ailleurs, on se demande pourquoi l’EN «espoirs» n’a pas été créée alors que l’équipe A doit aller jouer la coupe du Monde. Plus tard, c’est prévu, c’est fixé juste après la coupe du monde. Ce sera dès le mois d’octobre prochain et les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2012. Avec, en prime, un match amical programmé pour le mois d’août. C’est dire que, véritablement, il n’y aura pas le moindre répit pour la sélection algérienne A. Quand on veut jouer le haut niveau, on doit s’assumer en tant que tel.
Actuellement, accident de parcours ou maladresse, il se trouve que l’entraîneur de l’équipe nationale -celle qui doit aller au Mondial- a besoin de renfort. Pour cela, Rabah Saâdane et le président de la Fédération de football sont contraints d’effectuer un périple à travers l’Europe pour trouver les « perles rares » à même de constituer un renfort pour les Ziani, Matmour, Belhadj, Mansouri, Bougherra, etc. Le coach et le boss de la FAF ont beau chercher trouver du renfort parmi les locaux, il n’en fut rien. Le championnat est « improductif ».
Est-il raisonnable pour une sélection qualifiée en coupe du Monde d’aller chercher du renfort à quelques semaines du rendez-vous sud africain ? Sommes-nous enclins à nous interroger. Une chose est sûre, les autres sélectionneurs n’en sont pas à ce niveau, aux choix. Ils savent, à quelques exceptions près, quels sont les joueurs avec lesquels ils vont composer. La raison en est toute simple : toutes les équipes du monde disposent d’un réservoir, l’EN «espoirs». Bien sûr qu’il y a l’équipe nationale A’ constituée de joueurs évoluant dans le championnat national. La sélection n’arrive pas à «recruter» localement et ça fait des années que cela dure. Mais, nous savons tous aujourd’hui, que les Algériens ne jouent pas au football rien qu’en Algérie. Ils sont partout à travers le monde, ils sont certainement des dizaines de milliers éparpillés dans des clubs, des écoles de football, des équipes de réserves, etc.
Et si l’Algérie du football ne s’y intéresse pas, forcément nous allons les perdre ces « pépites ». Par définition, une sélection est constituée des onze meilleurs joueurs et des onze meilleurs capables de prendre leur place. Une sélection solide est une équipe qui a des doublures solides. Ce qui n’est malheureusement pas le cas pour l’équipe nationale et les choses sont on ne peut plus nettes depuis la coupe d’Afrique des nations en Angola et plus particulièrement depuis l’édifiante demi-finale perdue face à l’Egypte.
On dit ici et là que la FAF et Rabah Saâdane ont tiré les enseignements des deux participations en coupe du monde des années 1980 et qu’ils veulent éviter les erreurs du passé. C’est bien ! Mais, il faut aussi prendre les devants dès maintenant en convoquant une équipe nationale « espoirs » et organiser un match international amical avec n’importe quel adversaire et faire jouer tous ces jeunes joueurs qui font parler d’eux sous d’autres cieux. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
A. S.


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