Baraki est bien connue pour l’anarchie qui régne dans le secteur du transport. Tout le monde sait qu’il faut compter sur le bon vouloir des transporteurs, qui sont seuls à décider. Cela se complique toutefois quand il s’agit de jeunes enfants lesquels face à cette anarchie sont contraints d’effectuer à pied plusieurs kilomètres pour pouvoir rejoindre leurs écoles respectives. C’est le cas, entre autres, des petits potaches du quartier Boulaâz-Central. Les petits écoliers préfèrent ainsi marcher sur plusieurs kilomètres plutôt que de s’exposer à arriver en retard à leurs cours. Cette situation, qui ne date pas d’hier, ne manque pas dde s’en ressentir dans les résultats scolaires de ces enfants, qui gagneraient à bénéficier d’une meilleure prise en charge. Il suffirait pourtant de si peu pour mettre fin à leur calvaire. Ces écoliers doivent en effet subir, bon vent mal vent, aussi bien les affres des intempéries que ceux de la canicule. L’attribution d’un bus pour leur transport n’est pourtant pas une mission aussi impossible que cela, pourquoi ne pas passer une convention avec l’un des transporteurs privés, qui aura ainsi à leur consacrer une toute petite heure de son temps contre une rétribution raisonnable.