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Edition du 1 Mars 2009



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Les habitants se plaignent depuis plusieurs mois
Dely Ibrahim, un quartier sans transport et sans marché
1 Mars 2009

Les habitants de Dely Ibrahim se plaignent depuis plusieurs mois de l’absence d’une station de transport urbain, en dépit d’une forte densité de la population dans cet endroit.

Aucune ligne directe pour desservir ce quartier algérois n’a été prévue par la direction des Transports causant ainsi le désarroi des locataires obligés, à chaque fois, de se ruer sur les taxis qui, non seulement reviennent plus chérs, mais aussi ne sont pas souvent disponibles.
«Je suis obligé de prendre un taxi tous les matins pour rejoindre la fac centrale d’Alger et je vous assure que c’est un véritable budget mensuel que j’y consacre, et, lorsque je veux prendre le bus, je demande au chauffeur de taxi de me déposer à Ben Aknoun et, là encore, ce n’est pas évident puisque il n’y a jamais de place disponible, m’obligeant ainsi à rester debout», se plaint une étudiante. Une enseignante dans un lycée à Hydra soulève le même problème. «Je sors de chez moi tous les jours à 6 h du matin pour pouvoir arriver à mon lieu de travail à 8 h et parfois je suis contrainte d’attendre près d’une heure pour qu’un taxi daigne enfin s’arrêter (…) comme ce n’est pas souvent certain qu’il me dépose devant le lycée alors, je suis obligé de changer de taxi et parfois même de faire plusieurs kilomètres à pied. Je ne peux pas, tous les jours, démarrer ma journée avec un pareil stress !», explique-t-elle.
En plus du manque de transport, les habitants souffrent également de l’absence d’un marché communal et sont, là encore, obligés d’aller «ailleurs» pour s’approvisionner en denrées alimentaires élémentaires, particulièrement, les fruits et légumes. «A Chaque fois que je veux faire mon marché, il faux que j’aille à Bab El oued ou à El Biar car, ici ,nous n’avons que de petites épiceries qui ,bien évidemment, doublent le tarif de chaque produit», nous confie une mère de famille.
Les habitants de ce quartier situé sur les hauteurs de la capitale ont, à maintes fois, saisi les autorités locales, les invitant à prendre des mesures adéquates pour mettre un terme à leurs tourmentes. Malheureusement, rien n’a été fait jusque-là.
L. B

Par : Lakhdar Brahimi

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